AirDrop est une fonctionnalité pratique : très facilement, il est possible d’échanger entre appareils iOS et macOS, et ce, sans infrastructure présente (pas d’internet, pas de réseau WiFi). Dans un bus au retour d’une sortie scolaire, au milieu de la piste d’athlétisme, il est ainsi aisé d’échanger des fichiers.
AirDrop s’appuie sur le Bluetooth pour localiser les autres appareils autour de soi, et le WiFi, en connection directe entre les appareils, pour échanger les fichiers.
Si l’outil est extrêmement pratique, il peux inquiéter en classe, car il peut permettre la communication des élèves dans la classe et en dehors, pendant des devoirs surveillés et sans contrôle de l’enseignant.
Faut-il, malgré ces dérives possibles, rendre AirDrop continuellement inopérant par l’outil de gestion des tablettes et ainsi faire une croix sur cette fonctionnalité si pratique ?
Il ne semble pas nécessaire d’arriver à une telle extrémité. Certains établissements, avec le recul, ont simplement définit dans le charte informatique, les règles d’utilisation de la fonction AirDrop : « AirDrop doit être continuellement désactivé par les élèves sur leur tablette, sauf à l’invitation explicite de leur enseignant. » Il est également facile de contrôler si les élèves de la classe respectent cette consigne : initiez un partage AirDrop et votre iPad vous dira si un élève a « oublié » de désactiver la fonction.